dimanche 22 novembre 2009

Nostalgie photographique.


J'ai comme une envie de lancer le débat sur la comparaison et les avantages des photographies argentiques « réellement vintage» et des « reproductions numériques » (d’une émotion/sensation/nostalgie). C’est alors que j’apprend que Polaroïd ferme ses portes, cela va sans doute provoquer un tremblement parmi les milliers de fan. Pour les derniers amateurs, il va falloir se ruer sur la dernière année de stock, et profiter des derniers films rares et coûteux . Quand on parle de Polaroïd, certains pensent couleur (des blancs crémeux) , d’autres formats et bords blancs, légère bavure sur les bords …Et le mieux est sans doute de créer sa propre recette de substitution. Polaroïd est une formidable histoire, un objet/technique fascinant. Quand je pense Polaroïd, je pense couleur cadrage, format mais aussi émerveillement de voir l’image « monter» , le petit pincement au cœur que ca nous fait de voir apparaître étape par étape notre cliché. C’est tellement magique de le découvrir en douceur, du fond gris aux couleurs... Je pense aussi à ce noir et blanc incroyable et ces appareils extraordinaires. Je trouve ça tellement tellement dommage d’arrêter la production d’une des meilleures inventions faîtes en photographie. Le début, leur début qui s’éfface avec l’apparition de tout un tas d’appareil de plus en plus performant. On passe donc dans une nouvelle ère ou l’appareil à photo instantanée n’intérrèsse (presque) plus personne. On passe au mouvement numérique où la vrai photo n’est finalement que virtuelle, ou les albums de famille s’effacent petit à petit. Ou personne ne pense ou ne prend le temps de faire développer les traces de la vie qu’il a vécue. Ou l’homme montrera peut être ses photos à ses enfants stocké sur un cd (qui j’espere existera toujours, pour un peu que ca devienne des puces). Tout change, la beauté des éléments essentiels que nous avons apprécié étant jeune disparait, et tellement vite, trop vite. Je me conforme donc à ne pas faire de même et me concentrer toujours sur le numérique mais également sur l'argentique. Cas où nous sommes forcés de développer nos photos pour les visualiser. Quelque chose qui reste, quelque chose qu'on garde, qu'on montre, et qui dure.

Voilà mon sentiment premier, soit on s'en fou,
soit on prend conscience. A vous de voir.

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